L’espérance
La journée a été joyeuse, mais la soirée difficile. Ce qui paraissait être un événement de petite envergure a déclenché en moi un torrent d’émotions. La veille, mon mari et moi avions appris une nouvelle difficile à accepter. J’étais remuée dans ma foi, mais durant les heures d’ensoleillement je m’accrochais à la détermination et à la joie inexplicables que Dieu avait mises en moi. Mais alors que le jour cédait la place à la nuit, je ne me sentais plus victorieuse, mais seule, découragée et contrariée.
Des paroles et des actes
Le courriel de l’étudiant de mon cours de rédaction à l’université exprimait l’urgence. Le semestre touchait à sa fin et il prenait conscience qu’il avait besoin d’une meilleure note pour participer aux sports. Que pouvait-il faire ? Comme il avait raté certains devoirs, je lui ai accordé deux jours pour les refaire et améliorer sa note. Il m’a répondu : « Je vous remercie. Je vais le faire. » Deux jours plus tard, le délai était passé et pas le moindre devoir à l’horizon. Ses actes n’ont pas corroboré ses paroles.
Un choix
Un soir, ma famille et moi regardions un épisode de l’émission de télévision Brain Games. Dans une des parties de l’émission, on testait la capacité des gens à faire des choix. Un groupe allait dans une arrière-salle où il y avait entre 50 et 60 saveurs de crème glacée. L’autre groupe se rendait dans un commerce où l’on ne retrouvait que trois saveurs. Le groupe qui devait choisir parmi le plus grand nombre de saveurs avait éprouvé plus de difficultés que celui qui avait moins de choix. Avoir le choix n’était pas libérateur, mais contraignant.
Dieu a tant aimé…
Le 28 juillet 2014 a marqué le 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale. Dans les médias britanniques, de nombreux débats et documentaires ont retracé le début de ce conflit de quatre ans. Même le programme télévisé M. Selfridge, basé dans un vrai magasin à Londres, inclut un épisode de 1914 montrant de jeunes employés faisant la queue pour s’engager comme volontaires dans l’armée. En observant ces expressions de sacrifice de soi, j’ai senti ma gorge se nouer. Ces soldats étaient si jeunes, si enthousiastes, et si incertains de revenir de l’horreur des tranchées.
Première et seconde moitié
Êtes-vous prêt pour un quiz biblique ? Quel roi a acquis une influence nationale à l’âge de 16 ans ; était un génie du déploiement militaire et de la sécurité nationale ; a inventé de nouvelles armes militaires ; avait une véritable vision pour le développement du commerce et des affaires ; possédait le toucher de Midas en ce qui concerne la gestion et l’agriculture ?
Les deux ours
Voilà quelques années, mon épouse Carolyn et moi avons campé sur les flancs du mont Rainier, dans l’État de Washington. En regagnant notre campement, un soir, on a vu, au beau milieu d’une prairie, deux ours mâles se cogner les oreilles réciproquement. Nous nous sommes arrêtés pour regarder.
Effondrement
Nous sommes devenus très bons, se vante Raleigh Becket. Son frère et lui pilotaient un Jaeger, un énorme robot de combat qui se bat contre des créatures, semblables à des dinosaures, appelées Kaiju, telles que décrites dans le film Pacific Rim. Dans leur arrogance, les frères désobéissent aux ordres et, insouciants, se lancent dans la mission de combattre un énorme Kaiju par eux-mêmes. La gigantesque bête détruit leur Jaeger qui finit par s’écrouler dans la défaite. Puis, Raleigh, horrifié, voit son frère se faire tuer par le monstre alors qu’il ne peut rien faire pour l’aider.
Dans le jardin
Mes ancêtres étaient des pionniers dans le Michigan. Ils ont défriché la terre, l’ont cultivée, et ont planté des potagers et vergers pour récolter des aliments en vue de nourrir leurs familles. Ce goût agraire s’est transmis au fil des générations. Mon père, qui a grandi dans une ferme du Michigan, aimait le jardinage, ce qui peut expliquer pourquoi j’aime jardiner et sentir l’odeur du sol fertile. Cultiver des plantes qui produisent de belles fleurs et prendre soin des rosiers qui ornent et parfument notre jardin avec tant de beauté sont pour moi d’agréables passe-temps. S’il n’y avait pas de mauvaises herbes, ce serait merveilleux !
Le Dieu des vivants
Les sadducéens sont plus intéressés par la politique que par la religion. Ils n’admettent que le Pentateuque (les cinq livres de Moïse) dans leurs Écritures. Matérialistes dans leur façon de penser, ils ne croient ni aux anges ni à la résurrection (Lu 20.27 ; Ac 23.8).
Ce qui me soutient
Lorsque j’ai renoncé à faire avec mes parents de longs voyages en voiture, les visites chez mes grands-parents, qui vivaient à des centaines de kilomètres de chez nous, sont devenues rares. Aussi, une année, j’ai décidé de prendre l’avion pour leur rendre visite et passer un week-end prolongé dans la petite ville de Land O’Lakes, dans le Wisconsin. En regagnant l’aéroport pour mon voyage de retour, ma grand-mère, qui n’avait jamais pris l’avion, s’est mise à m’exposer ses craintes : « Ton avion était si petit… Il n’y a rien qui te soutienne vraiment là-haut, n’est-ce pas ? … J’aurais tellement peur de monter si haut ! » Au moment où j’ai pris place dans le petit avion, j’étais aussi effrayé que lors de mon premier vol. Qu’est-ce qui soutenait vraiment cet avion, après tout ?